miércoles, 21 de abril de 2010

Le Mali

Aujourd'hui on va parler d'un autre pays qui appartient à la francophonie: le Mali. Mais c'est une occasion spéciale parce que, dans notre classe, il y a un élève du Mali qui va nous parler de sa vie en Afrique


D'abord, quelques informations sur le pays

Le Mali á été une colonie française appelée le Soudan français jusqu'à 1960.
Sa capitale est Bamako. 65% de son territoire est désertique et on exporte le coton, les mangues et les arachides (cacahuetes).
Il y a encore un taux (tasa) de mortalité et de malnutrition des enfants élévé.
Le français est la langue officielle mais la plupart des habitants parlent le bambara.
Les sites classés au patrimoine mondial de l'humanité UNESCO sont: le Pays Dogon, Tombouctou, Djenné, le tombeau des Askia à Gao.

Maintenant, on va passer à la narration d'Ousman Taore, votre camarade malien.

Je suis né à Balle il y a 16 ans. C’est un village près de Cay, au Mali. J’habitais avec : mon grand-père, mes parents, six frères et deux sœurs. On avait des vaches, des chèvres , des brebis, des ânes, des poules et des chevaux.
Mon père a un magasin de fruits et ma mère s’occupe de la maison et du jardin potager où on cultive du riz, du maïs, des pommes de terre et des arachides.


Cuisine malienne
À Balle, j’allais à l’école. J’étudiais les maths, la géo, l’histoire, le SPS, le dessin et le Coran. J’étais un bon élève. J’étudiais aussi l’arabe et le français mais avec ma famille et mes amis, je parlais bambara. 
Je commençais l’école à 7 heures du matin , j’arrêtais à 13 heures pour aller manger, je revenais a 15 heures et je finissais à 17 heures.

A la maison, j’aidais mon père avec les animaux et j’allais chercher de l’eau à 2 kilomètres parce que nous n’avions pas d’eau courante.
Pour le petit déjeuner, je prenais du café et du pain beurré. Le soir, on mangeait toujours du couscous.


Je dormais toujours avec trois copains dans une chambre d'une autre maison. A partir de 15 ans, les jeunes ne dorment pas chez leurs parents. Mes sœurs dormaient avec ma grand-mère, chez elle. Quand un jeune se marie, il a le droit d’avoir une chambre chez ses parents.

Comme mon frère était en Espagne et il me disait que c’était un beau pays, j’ai demandé à mon père la permission pour y venir. Il me l’a donnée et j’ai pris un bateau avec d’autres personnes que je ne connaissais pas. Le voyage a été bien mais il faisait trop chaud. Je suis arrivé à Tenerife et j’ai passé là 6 mois dans un centre pour immigrants. Après, on m’a envoyé à Ponferrada où j’habite depuis un an.

J’aime étudier et faire du sport. Ce qui me choque en Espagne c’est que les jeunes sont avec leurs petits copains/petites copines tout le temps pendant la journée. Dans mon pays, on ne peut pas être avec son petit copain ou sa petite copine devant les gens adultes de la famille (le père, le grand-père…) jusqu’à ce qu’on est mariés. Dans mon pays, dans une maison il y a plusieurs générations qui vivent ensemble et on respecte beaucoup les hommes âgés.

Maintenant, je parle espagnol, j’habite dans un centre pour immigrés africains, je vais au lycée et je m’entends bien avec mes camarades espagnols. Ma famille et mes copains me manquent mais je suis bien dans ce pays. J’aimerais devenir mécanicien ou informaticien et rester en Espagne.

Et pour finir, je veux vous présenter les footballeurs maliens qui sont dans des équipes espagnoles: à gauche, Kanoute qui joue dans le Séville; à droite, Mamadou Diarra qui joue dans le Real Madrid et au centre, Seidou Keita qui joue dans le Barcelone.




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